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Par zoey-winter le 11 Avril 2015 à 15:57
Lorsque toute petite déjà
Les gens n'avaient pas confiance en moi
Je me suis enfermée
Dans mes mondes rêvés
Ce cauchemar incessant revenait toujours
Dans lequel la reine de cœur jouait des mauvais tours
J'étais pourtant certaine d'y être allé
Le lapin blanc m'avait guidée
Convaincue et marquée par cette aventure
J'ai espéré qu'ils croiraient en moi dans le futur
Mais lorsque mon histoire fut racontée
Ils m'ont tous traité de folle à lier
Mes parents m'ont enfermée dans cet hôpital
Alors que je clamais que je n'étais pas malade
De longues années dans cet asile
Et pourtant je savais que cette aventure n'était pas une idylle
De longues années à réfléchir
M'ont aussi fait mûrir
Je me suis rendu compte que ma place dans cette prison
N'était dû uniquement qu'à leur manque d'imagination
Lorsque le jour de mes dix-sept ans arriva
Les autres comprirent ce qui n'allait pas
La bonne raison qui m'avait habité avant d'arriver ici
Avait maintenant fait place à la folie
Mes crises d'hystérie passagères
Laissaient aux autres un goût amer
Et à moi elles me faisaient rappeler
Que c'est à cause du Pays des Merveilles que la folie m'a hanté
Toute ma vie ils m'ont traité en pouilleuse
"Menteuse, menteuse!"
Ces mots tournaient en boucle dans mon cerveau
Et pourtant je savais qu'ils étaient faux
Un soir d'orage
Je m'arrêtais de lire en plein milieu d'une page
Une violente crise d'hystérie me prit
Et telle une sadique, je ri
Je repensais au Pays des Merveilles
Et me dit qu'il allait bientôt se colorer de vermeil
J'attrapais donc un couteau
Et si mes responsables m'en empêchaient je leur ferais la peau
Possédée par mon hystérie
Je retrouva inexplicablement le Pays
Bien décidée à y faire un carnage
Je ne prendrais aucun otage
Mes mains se tachèrent peu à peu de sang
Du Chapelier, du lièvre de Mars que j'avais rencontré auparavant
Par leur faute ils m'avaient tous traité de menteuse
Par leur faute je n'ai plus jamais été heureuse
Après avoir égorgé le chat de Cheschire
Je me dirigeais vers le château de la reine sans sire
Elle aussi devait payer
C'est avec son sang que les roses j'allais colorier
Arrivée devant elle, je ne me fit pas prier
C'était maintenant à sa tête d'être tranchée
Une nouvelle vague d'hystérie me fit frémir
Et avec un grand sourire je la fit périr
Chantonnant à tue-tête cette comptine vicieuse
"Menteuse, menteuse!"
Couteau en main
Je continue mon chemin
A travers ce Pays des Merveilles massacré
En quête d'une nouvelle vie à ôter
Finalement ils ont tous payé
Pour l'hystérie et la folie qui m'avaient guidé
~Alice
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